L’exercice professionnel de la Sexothérapie doit impérativement être encadré par des principes déontologiques stricts. En effet, il est indispensable d’assurer un suivi sérieux, rigoureux et respectueux.

Comme la matière porte sur l’humain et donc sur des problèmes d’ordre psychologique et/ou physiologique aussi divers que complexes, une application systématisée de protocoles et d’axes n’est pas appropriée. C’est donc à une véritable réflexion sur l’éthique et à l’obligation absolue de respecter la particularité de chaque individu qu’est dû le présent Code de Déontologie.

deontologie

Principe 1 : Respect des droits de la personne

Les principes posés par les lois françaises, européennes et internationales en matière de  respect des droits fondamentaux des personnes doivent être la première référence pour le Sexothérapeute en exercice. Celui-ci doit toujours assurer en priorité le respect de la dignité de ses Patients, de leur liberté et de leur protection. Il doit avoir pour souci prioritaire d’assurer la plus parfaite et complète information, la liberté de jugement et le respect de l’autonomie de leur jugement. Son intervention n’est possible qu’après l’obtention du consentement libre et éclairé du Patient venu le voir.

 Principe 2 : Obligation de confidentialité

Tout ce qui se dit dans le cadre d’une sexothérapie est soumis au secret professionnel.  Aucun renseignement ne pourra jamais être donné à des tiers par le Sexothérapeute en dehors de l’accord exprimé préalablement et sans ambiguïté du Patient, à l’exception exclusive des cas d’obligation légale.

 Principe 3 : Compétence

Le Sexothérapeute garantit le sérieux de sa compétence par:

  • le diplôme ayant sanctionné l’enseignement théorique et méthodologique qu’il a reçu au cours de sa formation
  • la réactualisation récurrente de ses connaissances par des formations professionnelles
  • le suivi dans le cadre d’une supervision de son expérience professionnelle et personnelle par un confrère ayant au moins 5 ans d’exercice professionnel.

Il relève de la responsabilité éthique du Sexothérapeute d’être capable d’avoir une vision claire de son champ d’intervention. Il se doit de refuser son intervention ou la poursuite de celle-ci lorsqu’il s’avère qu’il ne pourra garantir la meilleure intervention. Toujours, quel que soit le contexte de son intervention et les éventuelles pressions subies, le Sexothérapeute doit faire preuve de prudence, mesure, discernement, modestie et impartialité.

 Principe 4 : Responsabilité professionnelle

Lors de l’exercice de sa profession, le Sexothérapeute décide et répond personnellement du choix et de l’application des méthodes et techniques qu’il choisit ou conçoit et met en œuvre, ainsi que des avis qu’il formule. Il lui appartient d’avertir le Patient des conséquences éventuelles du traitement sexothérapeutique. Il peut devoir remplir différentes missions et fonctions : il est de sa responsabilité de les distinguer et de les faire distinguer. Ceci constitue sa responsabilité professionnelle.

Principe 5 : Rigueur

Les choix du Sexothérapeute doivent pouvoir se justifier par le biais d’une explication rationnelle et au besoin d’une argumentation contradictoire de leurs fondements théoriques et de leur construction.

Le travail du Sexothérapeute est soumis à de nécessaires limites dont le Sexothérapeute est conscient.

Principe 6 : Intégrité et probité

Le Sexothérapeute s’interdit d’exploiter toute relation avec un Patient à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques ou en vue de tout autre intérêt idéologique.

 Principe 7 : Respect de la volonté du Patient

Le Sexothérapeute s’interdit d’imposer au Patient la poursuite ou l’élargissement de la sexothérapie à certains sujets lorsque le Patient souhaite l’interrompre ou la limiter dans son objet.

 Principe 8 : La spécificité de l’intervention en sexothérapie

Le Sexothérapeute ne peut examiner un Patient ou lui demander de se déshabiller que s’il est médecin, kinésithérapeute ou autre professionnel de la santé organique reconnu par la législation. Tout examen physiologique doit en outre être justifié médicalement et avoir un lien direct avec la demande de soin du patient.

Le Sexothérapeute peut donner des conseils au Patient et lui préconiser des exercices à pratiquer seul ou en couple. Cependant ceux-ci ne peuvent être réalisés au cabinet du Sexothérapeute et le Sexothérapeute ne peut en aucun cas y prendre part.

Le Sexothérapeute ne peut avoir de relation personnelle, sexuelle ou amoureuse avec un  Patient à l’occasion ou après une sexothérapie. L’abstinence sexuelle est la règle entre le Sexothérapeute et son Patient.

Le Sexothérapeute se doit de dispenser ses soins avec bienveillance, conscience, dignité et  indépendance. Il ne doit être guidé que par le seul intérêt thérapeutique de son Patient et respecter en toutes circonstances le secret professionnel. Uniquement guidé par le respect dû au Patient et par l’intérêt exclusif de celui-ci, le Sexothérapeute doit employer tous les moyens à sa disposition pour assurer l’exercice d’une sexologie à la pointe des connaissances actuelles et empreinte d’humanité.

 Principe 9 : Supervision

Le Sexothérapeute se fait superviser par un confrère ayant au moins 5 ans d’expérience dans un métier de thérapie.

 

Ces principes de déontologie sont ceux suivis dans mon cabinet de sexothérapie à Versailles tout comme à celui de sexothérapie à proximité de Fontainebleau.