Impuissance

L’impuissance est l’absence d’érection ou une érection fragile de la verge, malgré une stimulation sexuelle. La verge ne durcit pas ou presque pas, ce qui rend son intromission sexuelle impossible. Les causes à l’origine de ce dysfonctionnement sont soit purement physiologiques, soit aussi ou seulement psychologiques.

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Le phénomène de l’érection de la verge est un vasculaire. Il y a besoin absolu d’un afflux de sang sans retour veineux. Ainsi, en cas d’absence d’érection, qu’elle soit depuis toujours ou soit soudainement apparue, la première chose à faire est de consulter un urologue et de faire contrôler le taux de testostérone. Un doppler pénien est souvent nécessaire afin de vérifier l’état des artères péniennes. En effet, en cas de tabagisme ou s’il y a une pathologie vasculaire, elles sont touchées. L’examen de la pharmacopée, quand l’homme souffrant d’impuissance suit par ailleurs un traitement médicamenteux, est également essentiel. Lorsqu’il y a eu traitement d’un cancer de la prostate, les nerfs érecteurs ont pu être coupés. Dans ce cas, seules des injections ou de l’introduction de gel dans le méat pourraient avoir un effet, les médicaments par voie orale étant alors sans effet. Toutefois, cela présente le risque de priapisme en cas de mauvais dosage. Il convient d’être très prudent.  Quand les corps caverneux ont été irrémédiablement endommagés, par exemple suite à une nécrose imputable à un priapisme, il existe la solution ultime d’une prothèse pénienne. Du sérum physiologique gonfle alors la verge de façon mécanique. Enfin, la prise de drogue, d’alcool, une trop grande fatigue physique, le froid sont autant de facteurs extérieurs pouvant avoir une influence définitive sur l’érection de la verge et sur l’impuissance.

L’érection intervient lors de la phase d’excitation, celle de la mise en place du rapport sexuel. La dimension psychologique n’est donc pas négligeable. Il faut observer si le trouble de l’érection est systématique ou circonstanciel (fonction du lieu, du moment, du ou de la partenaire). Puis s’interroger sur l’état « sentimental » qui préside. Ainsi, en cas d’existence d’une relation extra-conjugale, le sentiment de culpabilité peut être tel qu’il bloque l’érection. On peut observer le même phénomène en cas de dépression, de stress ou d’état dépressif. Ou d’interrogation sur la paternité, la fertilité. En effet, chez l’homme, contrairement à ce qui se passe chez la femme, sexualité et procréation sont intimement liés puisqu’il y a quasi-systématiquement émission de sperme. On peut s’interroger sur la notion de performance, de crainte de ne pas être à la hauteur, d’installation d’un cycle infernal en raison d’une première « panne » anodine. Il peut enfin y avoir le fantasme terrorisant de la castration. Tout ce questionnement, toutes ces pistes et bien d’autres encore peuvent être explorées lors d’une sexothérapie lorsque les causes purement physiologiques de l’impuissance ont été écartées. Une fois la ou les mécanismes psychologiques identifiés avec le sexothérapeute, parfois au travers de l’hypnose, il devient possible de les démonter pour retrouver une érection « triomphante » et une sexualité épanouie.

Pour d’avantage d’informations, vous pouvez vous rendre sur la page contact ou prendre directement rendez-vous à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.


Erection excessivement prolongée (priapisme)

On parle de priapisme quand l’érection est anormalement longue (plus de 6 heures) et se maintient même en l’absence de toute stimulation sexuelle. Il s’agit d’une urgence médicale.

priapisme

L’érection est provoquée par un afflux de sang dans la verge sans retour veineux. Il arrive que l’érection se prolonge de façon exagérée, alors même qu’aucune stimulation sexuelle n’a lieu. En règle générale, au-delà de 6 heures, il y a un risque de nécrose. C’est une véritable urgence médicale. Les causes en sont le plus souvent une injection dans les corps caverneux dans le cadre d’une lutte contre une impuissance, ou bien une prise de poppers.

Le traitement est d’ordre médical. En revanche, il peut être très utile de l’accompagner d’une sexothérapie pour travailler sur les raisons ayant poussé à la prise des substances à l’origine du priapisme. Ne serait-ce qu’à la seule fin de ne jamais plus se retrouver dans cette situation physiquement dangereuse.

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