« Giton », « Call Girl », « Escort Boy », « semi-professionnel », « occasionnelle »… On peut l’appeler comme on veut, ça ne change rien à la réalité brute de la prostitution.
Et la prostitution, y compris masculine, n’a rien d’idéal, rien de désirable. Pour les clients, c’est au mieux un plaisir aussi fugace qu’une éjaculation, qui peut être payé au prix fort: condamnation pénale au mieux, agression, chantage ou MST au pire. Pour la personne se prostituant, c’est l’enfer garanti.
La prostitution, ce n’est pas une prestation de service ni un métier pas trop fatigant payant bien. Rien ne paiera jamais assez bien l’asservissement total d’une personne à une autre. Etre un(e) prostitué, c’est être un objet, juste de la viande. C’est ne plus pouvoir refuser ou arrêter quand on le veut, quand on a (trop) mal.
La réalité de la prostitution, c’est la violence, c’est le dégoût, c’est la honte de soi, la honte des autres. Rien ne devrait jamais sembler attirant dans la prostitution, ni pour le prostitué potentiel, ni pour le client éventuel.
Alors, évidemment, quid du besoin de tous les oubliés du sexe, personnes âgées, malades, handicapés moteurs ou mentaux? Et bien, plutôt que de les abandonner et de les obliger du coup à s’en remettre à des organisations mafieuses qui sont tout sauf philantropiques, pourquoi ne pas réfléchir à une sorte de service social du sexe? Un organisme officiel, ayant pignon sur rue, avec un personnel dédié, une assistance médicale et des règles de fonctionnement claires? Avec comme objectif le réel soulagement des laissés pour compte du sexe.
Pour d’avantage d’informations, vous pouvez aller sur contact ou bien demander une consultation à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.