Sexualité compulsive (nymphomanie)

La sexualité humaine est hormono-dépendante. Elle a plusieurs raisons d’être : la reproduction, bien sûr, mais également, par le biais de l’orgasme, l’évacuation d’un trop-plein d’énergie, la conservation de l’équilibre psychique, l’abandon de soi dans le lâcher-prise et même l’extase mystique. Elle est donc normalement source de joie. Mais lorsqu’elle devient systématique, addictive, lorsqu’elle est réduite à sa réalisation sans plus considérer ses objectifs, elle peut être comparée à une drogue dure.

femme

La nymphomanie est comparable à une addiction. Une addiction sexuelle. Comme pour toute toxicomanie, le sexe est ramené à sa dimension festive et apparaît le syndrome de la première fois,  toujours recherchée et jamais retrouvée (et pour cause !). On augmente les doses (en l’occurrence la pratique) mais le bien-être procuré se réduit à proportion, jusqu’à finir par complètement disparaître. Ainsi, l’addiction sexuelle restera, mais elle n’aura plus aucune contrepartie satisfaisante.

Et l’individu, soit renonce à sa qualité de sujet et s’envisage comme un simple objet à la disposition du plaisir d’autrui, soit au contraire dénie la qualité de sujet aux autres qui ne sont plus considérés que comme des objets soumis à son seul désir. Dans les deux cas, il s’agit d’un comportement pathologique et non plus de la simple manifestation d’une hyper-sexualité. Et c’est quand le mal-être, l’apport négatif deviennent trop importants, quand l’individu ne peut plus supporter l’addiction, qu’il en prend conscience et, au travers d’un travail en sexothérapie, tâche de s’en libérer. Toutefois, poussée à l’extrême, ce comportement psychotique qui exige, lors des crises, une pénétration immédiate par n’importe quoi, devient terriblement douloureux et relève de l’internement psychiatrique.

Si vous souhaitez en apprendre plus sur ce sujet, vous pouvez passer par la page contact ou bien demander une consultation à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou bien à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.