(In)fidélité

L’infidélité est la première menace potentielle de leur couple à laquelle pensent les partenaires. Tous la craignent et cherchent différents moyens pour l’écarter. Tout en sachant que c’est souvent en vain. Mais plus encore que l’acte en lui-même, c’est ce qui le motive et ce qu’il provoque qui est essentiel.

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Quand un partenaire trompe l’autre, qui trompe-t-il vraiment ? Trompe-t-il son ennui, s’est-il trompé, trompe-t-il aussi le tiers sur sa situation de couple ? Et en quoi l’infidélité consiste-t-elle ? Où commence-t-elle ? En rêve, en pensée, en acte ?

En fait, une sexothérapie de couple va permettre de chercher à répondre à la question primordiale, celle que tout individu devrait se poser et poser à l’autre au moment de se mettre en couple : qu’est-ce que la fidélité ? Une détermination claire permet de fixer ensemble des règles de fonctionnement que les deux partenaires accepteront volontairement. Si cela n’évite pas le danger de l’infidélité, cela permet déjà d’éviter les malentendus, les projections, les déceptions. C’est un premier pas vers la fidélité envers son identité.


Violences

Les chiffres, terribles, sont connus. Ce fléau touche toutes les couches sociales, tous les âges, toutes les étapes du couple. Pourquoi cela arrive-t-il ? Comment lutter ?

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Toute violence, physique ou verbale, constitue une agression inacceptable de son être profond. La victime ne doit admettre aucune explication, aucune excuse, aucune accusation visant à justifier, à minimiser ou à faire oublier la violence. Et ne jamais s’imaginer que l’épisode restera unique. Qui a frappé, frappera. Quelle que soit l’affection portée au bourreau, la conviction qu’il ne s’agit que d’un regrettable accident, que jamais cela ne recommencera, la première chose à faire c’est de se mettre à l’abri. La victoire, c’est la fuite ! S’il y a des enfants, il faut également s’occuper de les protéger, sinon ils seront les victimes de substitution ou simplement suivantes.

Il est donc primordial de commencer par instaurer une distance de sécurité. Cela passe entre autres par le dépôt d’une plainte auprès des services de police. La victime ne doit jamais oublier que cela ne constitue pas une agression de son bourreau mais est la conséquence de l’agression commise par son bourreau. C’est lui, et lui seul, qui a provoqué ce dépôt de plainte. Ensuite, la victime peut emménager, plus ou moins  temporairement, ailleurs. Où obtenir que le bourreau ne vienne plus à son domicile.

Une fois ces mesures de sécurité prises, victime et bourreau peuvent, ensemble ou séparément, avec l’aide d’associations d’aide aux victimes, des services sociaux, d’une sexothérapie ou autre thérapie de couple avec un conseil conjugal, tenter ensemble de comprendre ce qui s’est passé dans l’histoire du bourreau qui a pu construire cette pulsion de violence et permis son passage à l’acte. Mais il est extrêmement important que tant la victime que le bourreau soient bien conscients qu’il ne saurait y avoir de pardon accordé sans qu’il soit demandé.


Séparation

Le couple naît, grandit, évolue et meurt. Parfois parce que les partenaires eux-mêmes meurent. Souvent parce que la relation est morte. Toute séparation constitue toujours un deuil. Mais suivant la manière dont il est vécu, il peut mener vers une nouvelle naissance.

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On a essayé, on a fait de son mieux. Mais voilà, on n’a pas réussi. Et la relation est morte. Cela ne signifie pas que tout amour est mort. Souvent même, l’un des partenaires éprouve toujours un sentiment amoureux. Cependant il n’est plus payé de retour. Il n’y a donc plus de lien.

Le couple est la rencontre de deux inconscients qui s’élisent mutuellement et construisent une réalité utopique. Il ne peut survivre qu’au prix de la conviction absolue des deux partenaires qu’ils seront plus heureux ensemble que séparément. C’est pourquoi, lorsque ce bonheur n’existe plus, que ce soit pour l’un des deux partenaires ou pour les deux, ça devient une réelle utopie que de s’acharner à vouloir à tout prix maintenir l’existence du couple.

Ainsi, avec un conseil conjugal ou un thérapeute de couple deux étapes peuvent être abordées. Un couple peut venir consulter parce qu’il traverse une grave crise et alors il va chercher quel sera la meilleure solution pour la surmonter. Et parfois, il arrive à la conclusion que le meilleur, pour chacun des partenaires, sera la séparation. Ce n’est pas un échec, puisque c’est le choix du meilleur.

Une personne peut également venir consulter parce que son couple s’est séparé. Dans ce cas, c’est la gestion de cet événement qui va faire l’objet du travail thérapeutique. Voulue ou subie, la séparation marque la fin d’une histoire, d’une étape dans la vie de la personne. Mais pas la fin de sa vie. Il va donc falloir continuer. Et pour poursuivre son chemin dans les meilleures conditions, tirer le maximum d’enseignement de cette rupture. A commencer par admettre qu’il ne s’agit pas forcément d’un échec.