Piment et force de l’habitude

Trop de chocolat écœure du chocolat. Même quand il s’agit de quelque chose qui nous plaît, qui normalement nous procure du plaisir, quand on le fait tout le temps, exactement de la même manière, on finit par ne plus y trouver la moindre satisfaction. Et, à terme, ne plus en avoir envie.

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C’est exactement le même problème que pour les addictions : à force de répéter de manière mécanique les mêmes gestes, les mêmes mots, ils finissent par perdre leur saveur. Pourquoi ? Parce que la notion de plaisir est intimement liée à la notion de surprise, d’imprévu. Parce que pour se laisser aller, il ne faut pas savoir où on va ! Ce qui doit motiver la sexualité du couple, c’est la recherche du plaisir, pas la reproduction à l’identique d’un schéma sans se soucier s’il aboutira ou non au plaisir. C’est le but, non l’acte qui importe. Il faut donc à tout prix conserver une entière liberté d’action, se dégager de toutes les habitudes qui sont autant d’entraves. Certes, par moment il est doux, agréable, sécurisant de suivre un scénario que l’on connaît bien. Mais justement, cela n’est doux, agréable et sécurisant que parce que l’on ne le fait pas systématiquement.

Alors, évidemment, il faut se donner un peu de mal, faire travailler son imagination. Enrichir la libido du couple, pimenter le couple, c’est aussi l’enrichir. C’est parfois même sauver le couple. Mais comment surprendre l’autre, comment se surprendre ? Explorer, expérimenter, parler. La sexothérapie c’est aussi cela : chercher à se faire du bien, comprendre et créer le plaisir. Et celui-ci se trouve dans la va-rié-té. Mais attention : systématiser la surprise à chaque fois, c’est aussi créer une routine…

Si vous souhaitez avoir d’avantages d’informations, vous pouvez m’adresser un message par la page contact ou prendre rendez-vous à mon cabinet de thérapie de couple à Versailles ou au cabinet de thérapie de couple vers Fontainebleau.


Peu d’envie, pas d’orgasme

Pas d’envie, peu d’orgasme, c’est un phénomène d’usure commun. Le désir sexuel, fluctuant, disparait parfois. Un travail de sexothérapie peut permettre de le faire renaître. En revanche, la situation inverse « peu d’envie, pas d’orgasme » est fondamentalement différente : c’est l’absence d’orgasme qui le plus souvent cause seul l’affaiblissement du désir sexuel.

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L’orgasme, qui est l’association créée par le cerveau de la détente corporelle consécutive à l’acte sexuel à une immense jouissance, est la motivation principale de la libido. Si l’orgasme ne vient jamais sanctionner la pratique de l’acte sexuel, progressivement l’individu va s’en désintéresser. D’où l’importance fondamentale des problèmes d’orgasme.

L’orgasme est différent pour l’homme et la femme. Il ne va pas solliciter les mêmes zones du cerveau et est intuitif ou instinctif. Ainsi, chez la femme, il est très dépendant de l’environnement et, jusqu’à la fin de l’acte sexuel, optionnel.

Quand un couple vient consulter en sexothérapie pour problème d’orgasme ou pour anorgasmie, il convient de poser en préalable les questions suivantes : est-ce un seul ou les deux partenaires qui sont concernés ? Est-ce depuis le début de leur relation qu’il n’y a pas d’orgasme ou ce phénomène est-il apparu plus tard ? Y a-t-il déjà eu des problèmes d’orgasmes avec d’autres partenaires? Est-ce une véritable anorgasmie ou simplement le fait que les deux partenaires n’arrivent jamais à jouir ensemble ?

Dans ce dernier cas, il convient de faire un sort à la légende communément répandue qui veut que lorsque l’on s’aime vraiment, on jouit en même temps. Et à celle voulant que jouir ensemble permette de jouir plus fort. De telles croyances sont non seulement totalement infondées mais elles encouragent l’émergence de problèmes d’orgasme qui auraient pu être évités. En matière de problèmes d’orgasme, l’hypnose Ericksonienne et la sexothérapie ont de très bons résultats.

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