Chez l’homme, contrairement à la femme, l’activité sexuelle est directement liée à la dimension procréatrice car elle s’accompagne presque toujours d’une émission de sperme. Il s’agit bien sûr d’un lien inconscient. Pourtant, cette dimension procréatrice se trouve fondamentalement niée dans la pulsion homosexuelle. Cela a-t-il un impact sur la manière dont se vit l’homosexualité ?

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La pulsion sexuelle, chez l’homme, vient du cerveau reptilien. L’orgasme est pour lui instinctif, vécu dans la partie arrière du cerveau. La construction psycho-sexuelle, elle, se fait dans l’enfance. C’est le long parcours du nourrisson, être purement sensoriel, vers l’adolescent, être sexuel. Depuis Freud, nombreux sont les scientifiques qui se sont penchés sur les étapes de cette construction. En effet, si l’acte sexuel est en lui-même relativement banal, il y a beaucoup d’intérêt à étudier ce qui provoque son envie, le désir sexuel. La fameuse libido.

Le désir sexuel est dans la majorité de nature hétérosexuelle, même s’il est généralement admis aujourd’hui que tout être humain est fondamentalement bisexuel, dans le sens où il présente à la fois des caractères masculins et féminins. Pourtant, parfois, il arrive que le désir sexuel soit provoqué par une personne de même sexe. Cette dimension homosexuelle peut apparaître très tôt mais aussi très tard dans la vie sexuelle d’un individu. Cela peut être général ou lié à une rencontre unique. Ce n’est jamais délibéré. Cela peut arriver n’importe quand, à n’importe qui.

La nature homosexuelle de la vie sexuelle est sans rapport avec la virilité de l’individu. Encore une fois, si l’on admet la co-existence des deux genres chez chacun, la part féminine de l’homme est dans sa douceur et non dans sa préférence sexuelle. Ainsi, on peut avoir un hétérosexuel très doux et un homosexuel très violent. Les deux seront virils.

La manière dont un homme appréhende sa sexualité en dit long sur la façon dont il voit sa vie. Il peut être parfois très difficile pour un homme de reconnaître ses préférences homosexuelles. Il est également courant de rencontrer des homosexuels qui ont bien accepté leurs pulsions mais n’arrivent pas à les exprimer devant leur entourage. Cela peut même entrainer de véritables drames, comme par exemple lorsqu’un homme découvre son homosexualité assez tard dans sa vie et qu’il a par ailleurs déjà construit une famille avec femme et enfants. Dans de telles situations de détresse ou même simplement de désarroi, de questionnement, une sexothérapie peut aider à remettre les choses en perspectives et à poursuivre une vie sexuelle épanouissante. Le sexothérapeute accompagne alors l’individu ou le couple.

Si vous avez d’autres questions, vous pouvez les poser sur la page contact ou prendre rendez-vous à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.