Confinés en couple, enfin l’opportunité de se retrouver, de passer du temps ensemble et de faire plus souvent l’amour puisqu’on peut se lever (un peu) plus tard le matin, absence de temps de transport oblige ! Si cette période correspond effectivement à cela pour certains, hélas, ce n’est pas le cas, loin s’en faut, pour tous les couples.
Au contraire, il y a des couples qui constatent avec effarement que ce moment où le temps et la disponibilité pour le sexe sont accrus coïncide avec … une baisse de leur désir. Il convient tout d’abord de se poser la question si c’est l’incertitude ambiante de cette période qui cause cette baisse du désir ou bien si c’est la disponibilité actuelle qui la met en évidence. En effet, la baisse du désir peut tout à fait avoir été antérieure au confinement mais elle n’a pas été perçue avant car masquée par les contraintes quotidiennes (fatigue, manque de temps, sorties, …). Puis, il ne faut pas non plus s’affoler : ce n’est pas parce qu’on se désire moins que l’on ne s’aime plus. Le couple ne se réduit pas à sa sexualité. Le désir est quelque chose d’évanescent, de fluctuant, qui est dépendant de nombreux facteurs inhérents mais aussi extérieurs au couple. Donc, si par ailleurs, tout va bien dans la relation amoureuse, il n’y a pas lieu de s’inquiéter trop vite.
En revanche, si la baisse du désir vient d’une irritation au partenaire, en ce cas, c’est bien la relation amoureuse qui est en cause. Et comme le confinement vient, en rendant tout changement d’air impossible, exacerber cette situation, il vaut mieux alors vite agir : s’interroger, alerter l’autre, consulter un thérapeute de couple. Attendre la fin du confinement en espérant tenir jusque-là est une illusion, d’autant que la durée de ce confinement est, pour le moment, indéterminée…