Aujourd’hui, de plus en plus d’organismes (60 Millions de Consommateurs,Green Peace, ConsoGlobe, jusqu’à la DGCCRF!) s’inquiètent de la composition des produits de protection intime pour les femmes et tirent la sonnette d’alarme.
En effet, si la DGCCRF indique le 17 mai 2017, au terme d’une enquête, qu' »aucun danger grave ou immédiat » n’a été constaté, elle révèle cependant bien la présence de produits toxiques tels que le Glyphosate ou d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), de phtalates, de dioxines et de furanes, produits polluants organiques) dans la composition des tampons et serviettes hygiéniques vendus sur le marché.
Il n’existe pas de règlementation ni de législation visant spécifiquement la composition, la fabrication ou l’utilisation des serviettes et tampons hygiéniques. Il faut se référer à la seule directive sur la sécurité générale des produits (CE) n° 2001/95/CE qui impose au fabriquant de ne mettre sur le marché que des produits ne présentant aucun risque pour la santé.
Par ailleurs, la DGCCRF déplore le manque de lisibilité et la partialité des informations sur ces serviettes et tampons hygiéniques et demande la modification de l’étiquetage de ces produits, notamment à propos du syndrome du choc toxique ou SCT.
Enfin, elle a procédé à la saisine de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) pour une évaluation de risque pris par les consommatrices au regard du temps et du mode d’exposition aux substances toxiques détectées.
C’est dans ce contexte qu’a été lancée la campagne des serviettes hygiéniques et tampons Gina, à composition 100% bio, visant à sensibiliser les consommatrices au danger présent dans leurs culottes et qui se double en outre d’une action caritative (un abonnement souscrit, une femme dans le besoin fournie).
Après les shampooings, les produits de beauté, le contenu de nos assiettes, c’est maintenant dans nos culottes que nous découvrons un risque pour notre santé…