L’addiction sexuelle, qui est à l’hyper-sexualité ce qu’est l’alcoolisme au plaisir de prendre un verre, est une forme d’addiction aussi nocive et destructrice que n’importe quelle autre addiction. Comme toutes les autres addictions, l’addiction sexuelle se caractérise par la disparition de la recherche du plaisir que peut procurer un acte. Il ne reste plus que le besoin impérieux, irraisonné, irrésistible et sans joie d’accomplir l’acte pour lui-même. Oui, l’addiction sexuelle est bien une addiction.
A la différence près toutefois que, contrairement aux autres addictions, elle vient de l’intérieur de l’individu, sa source n’est pas extérieure. A moins de faire le voeu d’une abstinence définitive, on ne peut pas cesser totalement de faire l’amour alors que l’on peut ne plus jamais boire une goutte d’alcool ou ne plus jamais prendre une dose d’héroïne.
Et plus que les autres addictions, l’addiction sexuelle est difficile à avouer. Stupidement, elle provoque bien plus la moquerie que la pitié, l’incrédulité que l’empathie. A la souffrance, au danger physique et psychologique, viennent s’ajouter l’isolement, l’incompréhension.
Cette dimension est bien rendue dans le très bon documentaire Sex Addicts, réalisé par CAPA et diffusé hier soir sur France 5 dans l’émission Le Monde en Face.
Pourtant des solutions existent, comme pour les autres addictions. L’addiction sexuelle peut se traiter et de manière efficace. En sexothérapie, avec l’aide de l’hypnose, on obtient de très bons résultats, même si la route est longue et parsemée de rechutes possibles.
Si vous souhaitez poser d’avantage de questions, vous pouvez vous rendre sur la page contact ou prendre rendez-vous à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.