Le 2 mars 2015 a été rendu public le résultat d’une enquête au niveau national effectuée par l’association Mémoire Traumatique et Victimologie, avec le soutien de l’UNICEF auprès de victimes de violences sexuelles. Dans notre pays, il s’agit d’une première. Il en ressort que la fréquence des violences sexuelles est très élevée, avec des conséquences graves et qu’en revanche il y a de grandes insuffisances dans leur prise en charge. Entre tabous, honte et moyens insuffisants, le sujet de la violence sexuelle est toujours aujourd’hui en marge des préoccupations sociales.
« Le déni qui entoure les violences sexuelles faites aux hommes est extrêmement important », prévient Laure Salmona, rédactrice du rapport. « Le chiffre est probablement beaucoup plus élevé. » (Source: le Monde).
Un long questionnaire, très précis, a été soumis à plus de 1 200 personnes, entre 15 et 72 ans, dont 95 % de femmes et 5 % d’hommes. Il en ressort notamment que 81 % des victimes de violences sexuelles l’ont été pour la première fois avant d’avoir atteint 18 ans. Presque tous les enfants victimes ont par la suite des troubles psycho-traumatiques et/ou des difficultés d’ordre sexuel. Environs 30 % des victimes l’ont été à la fois dans l’enfance et à l’âge adulte. « Avoir été victime enfant augmente les risques de l’être à nouveau ensuite », souligne Mme Salmona. En effet,« Ces personnes sont repérées par les agresseurs. » En revanche, seules 20 % des victimes ne l’ont été qu’après 18 ans.
68 % des personnes interrogées ont été violées au moins une fois et 40 % ont subi une relation incestueuse.
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